On connaissait déjà les impacts de la pollution sur notre santé et sur notre planète. Mais on est moins conscient de ses méfaits sur la peau. Or que l’on s’en rende compte ou non, cette dernière est soumise à des pollutions diverses et variées tout au long du jour, y-compris celles auxquelles on ne pense pas forcément.
- Les diverses pollutions qui agressent la peau.
A l’extérieur, ce sera la pollution liée à la circulation automobile ou aux industries. Mais également une exposition trop importante aux rayons UV (nocifs à forte dose, mais très bénéfiques à dose modérée, rappelons-le).
A l’intérieur, ce peut être le tabac, les émanations toxiques des produits d’entretien non naturels, ou encore du mobilier et des tissus dont les traitements se diffusent pendant parfois plusieurs années.
Enfin au travail, les écrans et la fameuse lumière bleue qu’ils émettent, et dont on sait maintenant que sa nocivité est plus importante que celle des UV.
Si l’on ajoute à cela les pollutions occasionnelles de notre alimentation : prise ponctuelle de médicaments par exemple, ou ingestion de denrées chargées en phytosanitaires, on comprend que notre organisme peut subir de nombreuses attaques à longueur de journée. Et la peau est en première ligne, d’autant plus si s’y ajoutent stress et fatigue.
Un autre facteur favorisera la sensibilité de la peau aux pollutions, et l’on y pense peu car il est censé au contraire être bénéfique : ce sont les cosmétiques eux-mêmes lorsqu’ils ne sont pas bio. En effet, les formules de ces produits contiennent de nombreux ingrédients pétrochimiques indésirables ou controversés, qui à plus ou moins long terme auront des effets néfastes.
- Concrètement, quel résultat pour l’épiderme ?
Ces diverses pollutions peuvent entraîner des dommages cellulaires : une oxydation accrue et de l’inflammation interne ou externe. Dans des cas extrêmes, cela peut déboucher sur des irritations ou des intolérances cutanées, voire de l’allergie. Mais même sans arriver à ces manifestations désagréables, la pollution peut avoir sur notre épiderme une incidence insidieuse et quasi-invisible, presque insoupçonnable.
Il y aura de la déshydratation par exemple. Ou alors une augmentation de la production de sébum. Les défenses antioxydantes naturelles peuvent devenir déficientes, et la peau perd en tonicité et vitalité : elle est rêche, ou bien développe des boutons et points noirs pouvant aller jusqu’à l’acné même pour les adultes. Le teint est sans éclat : terne, gris.
Enfin, toujours à cause d’une oxydation ou d’une inflammation importantes, la peau peut vieillir prématurément et développer des rides précoces.
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